30 août 2015

Gérard Garouste à Saint Paul de Vence...

Il y a longtemps maintenant, en 1988, j'ai ressenti une de mes premières émotions fortes et artistiques...
Le travail de Gérard Garouste que je rencontre alors ne me quittera jamais, comme une redécouverte de la peinture, un moment dense et essentiel pour la jeune étudiante que je suis...
de loin en loin, je croise à nouveau cette peinture riche et complexe, une revue, une interview, un article, un livre... et toujours cette même fascination pour l'univers de ce peintre...
Cet été, mes pas m'ont mené dans le sud et ma joie était totale de savoir que Gérard Garouste exposait à la Fondation Maeght...
Je dois avouer que cette œuvre n'est pas simple, elle reflète toute la complexité d'un homme, ses questionnements, ses peurs, ses enthousiasmes, ses incompréhensions, ses doutes, ses gouffres... elle est nourri d'une grande érudition, porteuse de savoirs ancestraux, de la mémoire des artistes...
Le peintre y mêlent étroitement intimement des épisodes de sa vie à ceux de grands textes ou bien à la symbolique de La Bible et de la Torah, nous offrant un monde qui chavire à la fois singulier et terriblement universel...
aussi je n'ai pas la prétention de tout comprendre, de pouvoir décoder autant de science et de fantaisie, de "folie"...
Alors j'essaie de me laisser aller à tant de liberté, de souffle, aux méandres de cet esprit brillant et généreux, tout en admirant le coloriste, la touche large et sûre, le métier du peintre...
J'aime ce que je connais de cet homme, Monsieur Garouste...

"ne demande jamais ton chemin à celui qui le connaît, tu risquerais de ne pas t'égarer"
Rabbi Nachman de Bratslav.

un lien pour tenter de mieux comprendre et quelques photos parfois maladroites....